Appeler les pompiers

By Paul

Crédit photo : © BSPP / SYLVIA BOREL


En 2018 la hausse des appels 18/112 a considérablement augmenté. 1 624 422 appels ont été traités par les Pompiers de Paris. 100 000 appels étaient considérés comme abusifs ou mal orientés soit 1 appel sur 2.

La rédaction de Pompier Actu vous indique dans quels cas appeler les pompiers et dans quels cas s’abstenir afin de faire baisser le taux d’appels abusifs.

Quand appeler les pompiers ?

Vous pouvez appeler les pompiers 24h/24 et 7j/7 lorsque qu’une vie est menacée (accident, incendie, inondation, intoxication, malaise, noyade, odeur de gaz…).

Comment appeler les pompiers ?

Vous pouvez appeler les pompiers depuis un téléphone fixe ou portable via le numéro d’urgence 18 ou via le numéro d’appel d’urgence européen 112. Les numéros d’appel d’urgence sont gratuits. Vous avez la possibilité de contacter les services d’urgences en cas de panne de réseau ou sans forfait.

Que dire aux pompiers lors de votre appel ?

Lorsque que vous appelez les pompiers, un opérateur du CTA (Centre de Traitement de l’Alerte) de votre département va décrocher votre appel. Pendant l’appel, gardez votre calme et laissez vous guider par la voix de l’opérateur. Afin que votre appel soit traité correctement l’opérateur va vous poser plusieurs questions afin de choisir les moyens adaptés à votre situation. Votre localisation et la nature de l’incident vous seront demandées.

Vous pourrez raccrocher l’appel lorsque que le pompier à l’autre bout du fil vous aura invité à le faire. Raccrocher trop précipitamment pourra laisser penser que vous avez fait un malaise et des moyens conséquents seront déployés inutilement.

Qu’est-ce qu’un appel abusif ?

Un appel est considéré comme abusif lorsqu’il ne nécessite pas l’envoi de moyens de secours (pas d’urgence ou ne revêt pas du domaine des pompiers). Exemples : appel pour un petit accrochage de voitures sans blessés ou « Aidez-moi il y a une boule de pétanque coincé dans un arbre ! ».

Que risque-t-on en cas d’appel abusif ?

Si un jugement est prononcé à la suite d’un appel abusif, une peine de deux d’emprisonnement et  de 30 000 € d’amende peut être encourue pour la personne jugé.

Abuser des numéros d’urgence nuit gravement à ceux qui en ont vraiment besoin !