Crédit photo : © SÉCURITÉ CIVILE
Ce mardi 4 août 2020, Beyrouth, la capitale libanaise a vécu l’une des pires catastrophes de son histoire.
Une double explosion s’est produite suite à un incendie au port de la capitale. La cause de ce cataclysme serait due à une double explosion de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium qui était stocké depuis six ans dans un hangar suite à une saisie douanière. La double explosion a provoqué des déflagrations qui ont détruit un peu plus de la moitié de la ville, et qui ont eu la force d’un séisme de magnitude 3,3. Les secousses ont pu être ressenties jusqu’à Chypre, à plus de 200 km.
Bâtiments soufflés, voitures projetées, vitres brisées, port détruit, la ville a été détruite en quelques instants. Trois hôpitaux de la ville ont été touchés. L’hôpital Saint-Georges l’a été particulièrement, des membres du personnel et des patients sont décédés.
Un navire arrimé au port a pris feu deux heures après l’explosion, avec l’impossibilité de savoir si des personnes se trouvaient à bord. L’officier du port a demandé l’évacuation du port en prévention d’une explosion du navire.
Le bilan actuel fait état de plus de 180 victimes, de plus de 6 500 blessés dont 21 français et de plusieurs dizaines de disparus. Plus de 300 000 habitants se retrouvent sans abris.
L’état d’urgence a été décrété pour deux semaines.
Les réactions internationales n’ont pas tardé à arriver, le monde entier se mobilise. La France envoie 55 hommes de l’UIISC 1 de la Sécurité Civile dont 50 spécialistes du sauvetage-déblaiement et 5 experts en risques technologiques. 9 marins-pompiers du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille sont également envoyés en renfort avec plus de 20 tonnes de matériel depuis Roissy et Marseille.
🇫🇷🇱🇧#Solidarité À la suite de l'explosion ayant eu lieu hier au port de #Beyrouth, le ministère de l'Intérieur envoie un détachement de la @SecCivileFrance pour apporter un renfort aux #secours libanais.
— Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer (@Interieur_Gouv) August 5, 2020
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Une semaine après l’explosion, le bilan s’est malheureusement aggravé. Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent. De nombreux pays offrent leur aide comme la Belgique, la France, les Pays-Bas avec des cargaisons d’aides humanitaires et de matériels avoisinant des tonnes et des donations d’engins de secours comme le BMPM et le SDIS 13.