Crédit photo : © POMPIER ACTU / FLORIAN STEMPF
Estimant ne pas avoir été entendus par le gouvernement, les pompiers français prolongent leur grève de deux mois supplémentaires. Elle devait initialement s’achever le 31 août, elle est reconduite jusqu’au 31 octobre.
Depuis le 26 juin, les sapeurs-pompiers expriment leur colère, matérialisée sur leurs casernes, leurs uniformes et leurs camions, leurs revendications restent inchangées. Une manifestation pourrait avoir lieu en automne, mais aucune date n’a été définie. Selon les syndicats, le mouvement a été suivi par 90 SDIS sur 100. Selon Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, 5 % des pompiers professionnels sont grévistes sur 40 500.
Nous avons rencontré le piquet de grève du CSP Besançon Centre (25) et nous avons longuement échangé avec eux.
Leurs revendications rejoignent celles nationales dont les principales sont la revalorisation de la prime de feux et le statut de métier à risques. Ils tiennent à souligner que dans le Doubs le contact avec la direction est plutôt bon. Au niveau local, ils n’ont pas de revendications au niveau humain et matériel. Ils sonnent également la sonnette d’alarme sur les agressions ainsi que sur la sollicitation. Ils ont pu observer également la perte de bon sens de la population. Ils constatent par ailleurs que depuis l’arrivée du nouveau contrôleur général les carences SAMU ont baissé. Ils sont en accord pour désengorger les services d’urgences et avec la proposition d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé d’offrir la possibilité aux SAMU de faire transporter les patients vers des médecins de ville sous condition que se soit aux ambulanciers privés de le faire.