Crédit photo : © NR / JEAN-ANDRÉ BOUTIER
Ă€ 5 ans, Quentin a eu le reflex de composer le 17, dimanche vers 22 H 45, voyant son père inconscient Ă Glos-la-Ferrière dans l’Orne (61).
« Bonsoir, je crois que mon papa est mort. »
La discussion entre le garçonnet et l’opĂ©rateur 17 a durĂ©e près de quarante minutes pendant lesquelles, le gendarme a rassurĂ© Quentin tout en essayant d’obtenir un maximum d’informations permettant de localiser la maison. Le garçon a donnĂ© le prĂ©nom et celui de son père, mais ne connaissait pas son adresse ni son nom de famille.
Les intervenants ont eu pour consigne donnĂ©e par le Centre OpĂ©rationnel et de Renseignements de la Gendarmerie (CORG) d’activer leur sirène et leurs gyrophares pour tenter d’attirer l’attention de l’enfant Ă leur passage. Dans le mĂŞme temps, le militaire Ă continuer a rĂ©cupĂ©rĂ© un maximum d’informations en demandant au requĂ©rant : la couleur des volets de sa maison, le lieu oĂą est garĂ©e la voiture de son père…
Soudain, la liaison tĂ©lĂ©phonique s’est coupĂ©, en effet le tĂ©lĂ©phone de Quentin n’avait plus de batterie. Il a eu la prĂ©sence d’esprit de rappeler le 17 avec un autre tĂ©lĂ©phone.
C’est l’opĂ©rateur Orange qui aura finalement permis aux gendarmes de localiser l’appel. Le père de l’enfant âgĂ© de 44 ans a Ă©tĂ© pris d’un malaise diabĂ©tique, il a Ă©tĂ© rĂ©animĂ© par le SMUR. Sans l’appel du garçonnet, son papa serait probablement dĂ©cĂ©dĂ©.
MOYENS ENGAGÉS
Gendarmerie Nationale : plusieurs Hommes
Pompiers : plusieurs Hommes
SAMU : plusieurs Hommes